Le parcours de la misère
27 septembre 2012
En ce lundi matin, Alicia Maria Beninvi, béninoise, 45 ans, dévale quatre à quatre les escaliers de sa maison. Arrivée au rez-de-chaussée, elle crie à la cantonade, « il est l’heure, maman s’en va ! ». Des pas plus rapides que les siens, un, deux, trois, retentissent dans les escaliers accompagnés de petits cris stridents créant un terrible raffut où elle distingue plusieurs « Attends nous, on arrive ». Alors que toute essoufflée Alicia s’apprête…